Expositions Du numérique au pictural
Portrait. Née à Casablanca en 1983, Yacout Kabbaj a signé cet automne l’exposition «The Software Bug», à la Galerie Venise Cadre Casablanca. Retour sur cette exposition et cette artiste à la fois dans et hors du temps.
Pour sa dernière exposition, Yacout Kabbaj a réinventé le Net Art. Ce nouveau mouvement artistique arrivé avec la génération 2000, ne cesse de se réinventer sous l’oeil aguerri d’artistes en pleine expansion. Inspirée des bugs informatiques, la plasticienne explique créer en même temps pour, par et avec internet. Cette collection relativement abstraite de peintures sur aluminium plonge le spectateur dans un univers inconnu: la beauté de la technologie. Recouvertes de résine époxy, les peintures à l’effet glossy renvoient une impression de mise sous verre ou de miroir, comme un reflet de notre société moderne. Yacout Kabbaj, elle-même, voit en son travail « un moyen précieux de figer l’instant esthétique de ce début du siècle ».
Première exposition en 1999
Quant à la vision de son art dans sa globalité, plus qu’une passion, c’est une vocation. Enfant, la jeune Yacout, âgée de cinq ans, passait ses journées dans l’atelier de son père architecte, à jouer avec la peinture et les couleurs. C’est quelques années plus tard qu’un professeur d’art plastique en classe de sixième, Alexandre Gerbi, a su reconnaitre le talent de la jeune fille. Plus qu’un ami, il est devenu un mentor et a su donner à la jeune femme la force pour s’émanciper et faire de son art son quotidien. Elle participe alors à une première exposition collective en 1999, fer de lance de sa carrière. Depuis, la jeune femme a enchainé les expositions et les résidences artistiques à travers le monde : en 2009, elle a été en résidence à la Cité des Arts à Paris avant de participer notamment à la Biennale des Jeunes Créateurs des Pays d’Europe et de la Méditerranée à Skopje en Macédoine. Outre ses peintures et son intérêt pour les nouvelles matières, comme la résine époxy, l’artiste développe un goût particulier pour la vidéo. Elle a eu l’occasion de réaliser en 2017 une performance engagée sur le harcèlement des femmes. Mêlant vidéo et nouvelles technologies, l’artiste a su envoyer les spectateurs dans un environnement oppressant et solitaire qui leur est bien souvent inconnu. France, Belgique, Macédoine et bientôt Chine et Etats-Unis ont su et sauront apprécier les œuvres, ô combien éclectiques, de Yacout Kabbaj.
Première exposition en 1999
Quant à la vision de son art dans sa globalité, plus qu’une passion, c’est une vocation. Enfant, la jeune Yacout, âgée de cinq ans, passait ses journées dans l’atelier de son père architecte, à jouer avec la peinture et les couleurs. C’est quelques années plus tard qu’un professeur d’art plastique en classe de sixième, Alexandre Gerbi, a su reconnaitre le talent de la jeune fille. Plus qu’un ami, il est devenu un mentor et a su donner à la jeune femme la force pour s’émanciper et faire de son art son quotidien. Elle participe alors à une première exposition collective en 1999, fer de lance de sa carrière. Depuis, la jeune femme a enchainé les expositions et les résidences artistiques à travers le monde : en 2009, elle a été en résidence à la Cité des Arts à Paris avant de participer notamment à la Biennale des Jeunes Créateurs des Pays d’Europe et de la Méditerranée à Skopje en Macédoine. Outre ses peintures et son intérêt pour les nouvelles matières, comme la résine époxy, l’artiste développe un goût particulier pour la vidéo. Elle a eu l’occasion de réaliser en 2017 une performance engagée sur le harcèlement des femmes. Mêlant vidéo et nouvelles technologies, l’artiste a su envoyer les spectateurs dans un environnement oppressant et solitaire qui leur est bien souvent inconnu. France, Belgique, Macédoine et bientôt Chine et Etats-Unis ont su et sauront apprécier les œuvres, ô combien éclectiques, de Yacout Kabbaj.